A 5mn près...

Si je n'avais pas vu la dernière fois que j'avais fais roulé 3 parpaings dans le haut de la vigne en contrebas du Teu:

Je ne serai pas allé samedi vers midi les ramasser pour les mettre dans le talus.

Je n'aurai rabaissé l'arbre mort qui barre le chemin qui va de la susdite vigne au Teu.

J'aurai fait les 2 voies de chauffe de gauche sous la grisaille, histoire de remettre des chaussons quasi neufs.

La petiote aussi (malgrè une éclaircie plus que fugace) .

J'aurai regardé le ciel après et je me serai changé pour repartir (toujours sous la grisaille).

Je serai reparti en me disant: journée de merde...Et nous aurions été 2 à le dire hier à Cime (Cf le Chon et son aventure glaciale à Baderne).

Mais là en ramassant mes cailloux:

Je me suis dit en remontant que cet arbre mort bouchait vraiment le chemin de montée via la vigne; je l'ai donc rabaissé de 10cm en le déplaçant au mieux (faute de scie) ce qui me permis de perdre encore 5 bonnes minutes de plus...

J'ai fais les 2 voies de chauffe sous la grisaille (mais pas sous un froid polaire car le soleil avait un peu chauffé la face vers 9h).

J'ai regardé le ciel, tout gris, et on a décidé de repartir car à 14h soit on bougeait soit on risquait de perdre vraiment toute la journée. 

Je me suis changé et là un premier petit coin de bleu...Puis un second un peu plus gros...Là j'ai dit à Catherine: ce serait quand même ballot de retourner à la voiture et une fois au parking de voir qu'il fait enfin beau!!!!  Attendons 5mn. 2mn après: grosse éclaircie, puis la face s'illuminait. Là, la petite étant enfin convaincue, je me rechangeais (la 1ere fois que cela m'arrive en plus de 30 ans d'escalade!!!!) pour faire une troisième voie histoire de voir si cette trouée allait durer un quart d'heure ou plus....Et comme le beau s'installa définitivement, on pu lézarder au soleil tout le restant de l'après midi...

Comme quoi une journée réussie peut tenir à pas grand chose....

Côté perfs: rien à signaler malgrè de top conditions.

Côté condis: ça a séché à coeur mais les résurges sentinelles sont bien actives pour montrer que le chateau d'eau est toujours plein. Et comme pour une fois, on est resté quasi au bout du bout (16h30 passé), je confirme ce que je présentais depuis toujours: à savoir qu'au dela de 16h c'est largement grimpable mais moins bien (le froid ne gène pas -tant le rocher est tiède- mais c'est plus humide)...

Côté ornitho:

Le trou du 6b à l'air d'être occupé cette année non pas par des moyens ducs mais par de vulgaires buses.

L'ensemble des mini terrasses créé lors des rallonges de voies dans le haut des dévers (du fait des purges) sert à fond...aux rapaces pour bouffer plus aisément les oiseaux qu'ils ont chopés...Il y a donc à chaque fois des restes de plumes, de squelettes et de sang séché...Vraiment ils sont trop crads ces zozios...