Chatelet, le retour...

Hier, retour au St Grall (ou en enfer, c'est selon...).

Bon question timing, on n'avait pas tout juste car on est arrivé bien trop tôt (mais c'était indépendant de notre volonté). Du coup, on a adopté la tactique chacun sa séance. Moi à l'ombre (polaire; 5°C et du vent), Le nain (frileux) au soleil car on devait lever le camp vers 16h.

Cap donc sur du court...Et ma petite dernière à gauche de la Via Ferrata remplissait parfaitement ce critère. 3 montées plus tard (et 5 essais dans le start), le résultat est le suivant:

La magnifique tétine/bubon du début  (et responsable à plus de 50% de cette ouverture) a sauté dès que je l'ai serré sérieusement!!!! et ce malgrè une tentative de sikatage discret...Moralité quand le rocher est de la merde à coeur, on peut toujours essayer de faire qqchose de discret, ça ne sert à rien. Seule solution, la casser tout de suite pour la sceller (mais une fois sur 2, la top magnifique prise devient un pire bloc de colle).

Le bac d'arrivée du start a fondu comme neige au soleil (nous dirions que j'ai arrêté les frais quand il n'en restait que 20%). A resikater de toute urgence car non seulement on envoie fort dessus mais après on le piétine allègrement (et assez lourdement).

La dalle est décryptée et passe en tête sans "problème": oui pour une fois les points sont bien mis dès le 1er coup!!!!

Côté difficulté: 

Un gros bloc au départ bien dynamo et hargneux (en ressenti, je dirai pas loin du 7b bloc mais ça n'est peut être que 7a) qu'il reste à enchainer car au mieux j'ai tapé 2 fois la prise de sortie (à noter aussi qu'on se prend une porte d'enfer dedans et qu'il faut l'accepter).

Une extraction du dévers qui est passé de assez aisé ("gros" bac oblige) a pas facile du tout...

Une dalle bien verticale qui s'incline progréssivement et qui doit valoir son 7c tant les prises sont bonnes...

Bon je surestime peut être le tout car j'étais peut être fatigué de mon terrassement, mais la collante était assez ultime et je n'ai jamais tenu aussi bien la prise plate (que je déteste) du crux du Voyageur Immobile.

Son Nom: Bobolito

Redite (car je radote sévère vu mon age): c'est totalement naturel (même pas un pied en plus) mais bon ça, personne ne me croira...

Pour les conditions de séchage: comme le disait Jeanjean, tout est quasi sec et même à Métropolis les résurges ne gènent pas car on part à cet endroit en Gullich. Ah oui...Au soleil (donc 14h+) c'était vraiment top; le nain qui était dans le secteur (certes chaud) de Gros Bébert ne s'est absolument pas plaint d'avoir ni trop froid ni trop chaud...Condis parfaites vous dijes...